top of page
Vanessa_9427.jpg
Retour

dimanche 20 juillet 2025

Sommes-nous dépendants de nos peurs ?

Dans notre société, le mot « dépendance » est souvent associé à des substances, à des comportements excessifs, ou à des relations toxiques. Mais il existe un autre type de dépendance, plus discret, plus insidieux : la dépendance à la peur.

Oui, il est possible d’être attaché à nos propres peurs, comme à une vieille couverture trouée qu’on ne parvient pas à jeter. Pourquoi ? Parce qu’elles sont familières. Et ce qui est familier, même s’il nous fait souffrir, peut devenir rassurant.

La peur comme zone de confort

Certaines peurs, profondément ancrées, deviennent des repères. Elles limitent nos élans, étouffent nos désirs, freinent nos choix. Mais en retour, elles offrent une forme de sécurité. Elles nous évitent de prendre des risques, d’affronter l’inconnu, de bouleverser nos repères. Ainsi naît la zone de confort : ce territoire intérieur où l’on se sent en sécurité, mais où l’on finit par s’éteindre à petit feu.

On y reste… par peur de souffrir. On y reste… par fidélité à des croyances anciennes.


Les croyances limitantes : racines invisibles

Nos peurs ne sont pas nées par hasard. Elles s’appuient souvent sur des croyances profondes, apprises dans l’enfance ou transmises inconsciemment par notre histoire familiale.

Voici quelques exemples de ces croyances limitantes :

  • « Je ne mérite pas d’être heureux(se) »

  • « Si je change, je vais être rejeté(e) »

  • « Mon désir est dangereux »

  • « M’affirmer, c’est être égoïste »

  • « Je dois me sacrifier pour être aimé(e) »

  • « Il vaut mieux ne pas espérer »

  • « Le monde n’est pas un endroit sûr »

  • « Le plaisir, ce n’est pas pour moi »

Ces pensées agissent comme des filtres qui déforment la réalité. Elles entretiennent la peur, la justifient, la renforcent.


Se libérer : un chemin possible

Comme dans les addictions, la prise de conscience est la première étape vers la libération. Voir la peur. L’identifier. Comprendre d’où elle vient. Et surtout : l’accueillir sans se juger.

Se libérer d’une peur ne veut pas dire l’éliminer. Cela signifie ne plus la laisser nous gouverner.

Ce chemin demande du temps, parfois un accompagnement thérapeutique, mais il est profondément transformateur. Il ouvre la voie à une vie plus alignée, plus vivante, plus libre.


Une invitation à l’introspection

Et vous ?

  • Quelle peur vous retient encore aujourd’hui ?

  • Quelle croyance se cache peut-être derrière ?

  • Et si vous commenciez simplement… par la nommer ?

Parfois, mettre un mot sur une peur, c’est déjà ouvrir la cage.

bottom of page